Frédéric Diart

né en 1966

1989-1991

Fin des « suites alphabétiques », ensemble de peintures sur papier, carton, plaques de plomb ou d’aluminium. Utilisation de peintures industrielles et d’aquarelle. La lettre est motif et organise l’espace. Accrochage en « amalgame ». Premières peintures réalisées en couches successives.
1990-1991 : Bourse résidence en Allemagne (Office franco allemand)
1991 : Centre international de recherche et de création artistique Villeneuve les Avignon (Résidence d’artiste et catalogue - texte K. Winichner)

1991-1994

Petits et moyens formats. Adoption définitive de la verticalité et abandon du format paysage. Premières peintures sur toiles et premiers pochoirs (alphabets). Abandon progressif des différentes peintures et résines industrielles pour l’utilisation exclusive d’un acétate de polyvinyl. Utilisation de plus en plus fréquente de solvants et de décapants. Premières expériences d’affaissement de la matière.
1991-1992 : « Atelier 63 » Haarlem Pays Bas - Résidence d’artistes (intervention de D. Vermeiren, J. Dibbets, S. Brouwn...)
1993 : Centre d’arts plastiques de Saint Fons (Publication – texte A. Trouttet)

1994-1996

Utilisation systématique de pochoirs (différentes tailles d’alphabet). Derniers travaux graphiques sur papier (totalement abandonnés depuis). Passage à des formats plus importants (2 mètres de haut). Temps de réalisation de plus en plus long. Les mots-matière se superposent, s’enfouissent et se désagrègent par l’action des solvants, aboutissant à des « champs hermétiques de désolation »
1996 : Maison des Expositions Gênas (avec M. Strieder) (Publication – texte T. Freiwald)
Art Basel - Galerie Nelson - Paris
Art Chicago - Galerie Nelson - Paris

1996-2000

Peintures totalement saturées de matière. Utilisation de pigments se mélangeant sur la toile par l’action des décapants. Distinction de deux phases dans le processus : une période de dépôt de matière (circonscrite dans les formes lettres, éliminant tout geste) et une période de dissolution/retrait, débutant dès lors qu’une phase de totale illisibilité a été atteinte, et pouvant aboutir à de maigres jus résiduels.
1997 : Musée de la Mine - Saint Etienne (avec C.Viallat, J.M. Cerino...) Art Chicago - Galerie Nelson - Paris
1998 : Galerie Nelson - Paris (avec T. Ruff, On Kawara...)
2000 : Josselyne Naef - art contemporain- Lyon (catalogue – texte R. Cuir)

2000-2003

Utilisation de tissus fins non-apprêtés permettant une réactivité dans la tension de la toile. Incorporation à la matière de colles d’origine organique (os, peau, nerfs) et de sang de boeuf pour certaines toiles. Retour à une lisibilité de mots dans certaines pièces. Premiers ensembles de peintures avec moisissures et rétractation de la matière. Destruction de nombreuses pièces. Premiers groupes de peintures « parcellaires » de même format (ensembles de 3, 4, 5 éléments ou plus, présentés en ligne). L’oeuvre « s’ouvre », disséquée, et se déploie dans l’exploration de ses différents éléments constitutifs.
2002 : Participation à “l’art à 20 balles” - Esox Lucius – Ligny-en-Brionnais 2003 : Kunstpavillon - Innsbruck - Das Gelbe vom Ei (avec W. Feiersinger, T. Feuerstein...) (catalogue – texte F. Treppoz)

2003-2006

Ensemble de toiles froissées, décrochées, détendues pouvant s’enrouler autour d’un dépôt partiel de matière. Suite de pièces où plusieurs toiles se superposent sur un même châssis, permettant des résurgences de matière par capillarité. Séparation de la matière et de la couleur (souvent de dérisoires papiers colorés). La couleur est appliquée à l’arrière de la toile. Le solvant pénètre la matière non chargée appliquée sur la toile, et ramène à la surface la couleur.
2005 : Espace Vallès - Centre d’Art Contemporain - Saint Martin d’Hères (catalogue – texte F. Planchon)
2006 : Parc Saint Léger - Centre d’Art Contemporain - Pougues Les Eaux (catalogue - textes T. Trémeau - F. Bazzoli)
2006 : Participation à “20 sur 20” - Centre d’Art Contemporain – Saint Fons (catalogue - texte de l’artiste)

2006-2013

Utilisation fréquente de gouache pour enfants et de substances à base de sucre. Retour pour certaines oeuvres à un support métal, permettant l’apparition et l’emploi de la rouille. Dans certains cas, lents dépôts d’épaisses couches de matière qui seront soit retirées et retournées, soit évacuées totalement ou utilisées en parcimonieux lambeaux sur d’autres supports.
2007 : Participation à « our affects fly out the aera of human réality » - Gallery Sandra Buergel – Berlin
2007 : Musée Municipal Bourbon Lancy - « je devrais me taire »
2008 : Participation à “Traversée d’ART” - Saint-Ouen
2008 : Participation au Portfolio “secret” - Éditions Noria – Présentation à la Galerie Art 77 - Paris
2008 : Participation à l’exposition « an idiotma » carte blanche à Tristan Tremeau Galerie du Haut-Pavé – Paris
2009 : Participation à l’exposition « an idiotma » 2ème volet Galerie L’AGART Amilly
2010 : Exposition «quando stanno morendo » Esox Lucius - Ligny en Brionnais
2013 : Exposition « Geistervariationen (aux vaincus) » Galerie Scrawitch - Paris